Mon Réveillon à Salvador

Mercredi 31 décembre 2008

Et alors le Réveillon... sera...

Ici les choses se bousculent très vite (comme la météo).

J'ai refusé la proposition de Raul de passer le Réveillon là où il jouait avec Mil Milhas ce soir-là, dans une barraca sur la plage de Stella Marris, où ils demandaient 200 reais par personne, et encore, c'était un prix... pour les amis... 200 reais = du tout inclusive, c'est à dire pour que les mecs picolent le whisky à volonté...

Par le hasard, le mardi, Nicolas, m'a télephoné pour me demander si je faisais quelque chose, et si je voulais être avec eux pour passer le Réveillon. 50 reais comme participation au buffet. J'étais trop contente.

Je vais donc faire Réveillon à la ☞ ☞ pousada Noa Noa

Avenida 7 Setembro, n°4295
Barra, Salvador,
CEP 40140-110, Brésil

Je suis allée dans l'après midi les aider à décorer cette magnifique terrasse.

Il y aura des Français, des Brésiliens, et des skipers de voiliers qui viennent d'arriver à Salvador.
On sera presque face au Farol, et donc, la musique du show du Farol, un show de Beth Carvalho, la Carioca...
On l'entendra depuis la terrasse, tout en étant protégé de la rue.
La pousada de Nicolas est vraiment bien située c'est vrai.

Toute de blanc vêtue, comme il se doit

Je suis sortie de mon appartement avec du retard. Les rues étaient déjà remplies de la foule, tous de blanc vêtus également.
Il faisait très chaud. La route du bord de mer était fermée à la circulation, bien entendu.
La foule avait envahi toute la largeur de la rue. Beaucoup de filles portaient le short ou le bermuda blanc.
On se serait cru pendant le Carnaval ou la fête de Iemanjà.

À la pousada Noa Noa

Je suis arrivée à 20h 45 à la pousada. Nicolas m'a saluée mais il était très affairé par le service.

Je ne connaissais personne, les gens étaient déjà par groupe de trois/quatre à discuter ensemble.
Je me suis mise dans un coin. Je n'étais pas très à l'aise. Un moment j'ai eu l'envie de m'esquiver sans qu'on me remarque.
J'étais aux premières loges pour assister au Réveillon de Salvador, un rêve, et, j'étais seule...

C'est à ce moment là que Nicolas m'a aperçue dans mon coin, et a perçu mon ennui.
Il m'a présentée à sa mère, et à d'autres personnes françaises, des résidents à Salvador.
A partir de ce moment là, j'ai commencé à discuter.

Nicolas

Gracilda et Enzo

Le buffet avait été préparé en partie par un couple de Français installés à Salvador, Gilles et Sylvie, qui essayent de faire leur trou à Salvador, et y ont créé une entreprise. Lui est "chef" de son métier.

Le résultat, Ave Maria ! Qu'est-ce que j'ai apprécié ! Surtout avec ce manque de bonne bouffe que je vis depuis que je suis à Salvador. Des petits fours au jambon, au fromage, une terrine de pâté aux prunes, et le clou : les macarons au chocolat !

Le buffet était énorme, avec des arrivées de nouveaux plats sans cesse.
J'ai bu deux caipirinhas, et deux verres de vin rouge (du français !!!).

J'ai sympathisé avec une brésilienne du Minas Gerais, et à minuit avec un couple de voileux français, la soixantaine, qui venaient de traverser l'océan, à six sur un Oceanis de 13 mètres, en quatre mois. Ils participaient à un voyage organisé par une association de Nantes, qui s'occupait de toutes leurs arrivées dans les ports, l'administratif, etc... Canaries, Cap Vert, Fernando de Noronha, et Salvador. Ils avaient apporté avec eux une bouteille de Champagne, du vrai, du Français, et ils m'en ont offert.

On n'a pas beaucoup dansé, certaines personnes seulement, moi je discutais.

On entendait la voix de Beth Carvalho, mais au travers d'une sono lointaine.