Décembre 2002 - RIO DE JANEIRO


Rio de Janeiro

Je retourne au Brésil en Décembre (je dois terminer mes RTT avant la fin de l'année...) et comme l'année dernière j'arrive par Rio de Janeiro. Et je vais passer Noël à Salvador. Mais malheureusement je ne pourrai pas passer le Réveillon (du 31 décembre) à Rio de Janeiro pour participer aux festivités qui se déroulent chaque 31 décembre sur la plage de Copacabana en l'honneur de Iemanjà. Les vols sont surbookés, trop, trop cher, impossible de trouver de la place pour rentrer les premiers jours qui suivent le 1 er janvier.

Tout d’abord, déchantez, il fait un temps pourri à Rio. Je suis arrivée hier sour un ciel plombé et la pluie. Aujourd’hui, c’est le même scénario. Je crois que la plage ne fera pas partie de mon séjour, car je ne reste que 4 jours a Rio, je file samedi pour Salvador, ma ville, où, je le sais (j’ai téléphoné) il fait chaud, beau...

Le vol par la Varig

J’ai pris le vol Varig pour Rio de Janeiro, et quelle chance, ils ne m’ont pas détournée vers São Paulo comme ils l'ont fait l’année dernière. Le service est toujours aussi minable, la bouffe pas bonne et le repas est expédié à toute vitesse. Pas de service de boisson pendant la nuit, il faut quémander, et le vin au repas c’est "au verre" qu’ils le servent, tout comme le café le matin.

Mais bon, ça m'a été tellement difficile de trouver un billet cette année !

Pour le poids des bagages, je craignais un peu (j'emporte plein de cadeaux et de bouffe pour mes amis) mais on a droit à deux bagages de 32 kgs par personne, et quand je vois les énormes bagages qu'ont les Brésiliens qui retournent au Brésil, on n'a pas de crainte à avoir, nous les Français qui partons en... vacances.

Vol direct, arrivée à 8 hres du matin, dans la purée de pois.

Le bus d'aéroport

Pour la première fois je me suis risquée à prendre le bus de l’aéroport (bus de couleur blanc, compagnie REAL, sur la droite, sans traverser, quand on sort de l’aéroport).

J’hésitais, et surtout s’il pleuvait en sortant du bus !... Mais ça m’énerve tellement de discuter avec les chauffeurs de taxi pour le prix, ce sont les pires les taxis de Rio. Alors je leur ai lancé que je prenais le “frescao”.

Et c’est très bien le “frescao”. Bus moderne, climatisé (trop), le prix est fixe : 5 Br. On met les bagages dans la soute et on reçoit un ticket tout comme dans les grands trajets par bus à travers le Bresil. Service impeccable et très accueillant.

Le taxi je pense de l’aéroport jusqu'à la zona Sul doit tourner autour de 40 Br. Ne pas prendre ceux que l’on vous vend à l'intérieur de l’aéroport à des guichets en vous vendant un ticket (on vous harangue dès que vous sortez de la douane). C’est très sûr, mais c’est beaucoup plus cher. Bon, quand on vient à Rio pour la première fois, et qu’on ne parle pas le portugais, c’est sans doute une bonne solution sécurisante.

Un seul inconvenient avec le bus que j’ai pris : c’est long.
J’ai quand même apprecié, parce que cela m’a permis de refaire une visite de Rio. En effet le bus passe par São Cristovão, petites maisonnettes rouges à flanc de colline, puis par le Centro (là, ça a bouchonné pas mal, l’heure du départ au travail...).

Les gens dans la rue marchaient avec des parapluies, pas bon signe... La température affichée dans la rue : 21 et 22 degrés...

Puis le bus s’est arrêté à l’aéroport Santos Dumont. Il avait mis une heure pour aller de Galeão à Santos Dumont.
Ensuite il traverse Catete, Flamengo, passe devant le Canecão. C’est Maria Bethânia qui est à l’affiche ce week-end. Elle a déjà donné un concert ce dimanche qui vient de passer sur une scène en plein-air, à Copacabana, en compagnie de Caetano, Gil et Gal.

Pour vous faire rire, voilà ce que le journal O Globo disait à propos de ce show :

Gil, emoção contida, euforia burocratica
– Bethânia, sempre ovacionada pelo publico, foi o reflexo mais fiel dos tempos que passaram
– Caetano, raros sorrisos e poucas palavras
– Gal, apesar dos cortes esvoacantes, não reproduziu, na presenca ou na voz, o brilho de outrora.

E o show na praia foi morno como um fim de tarde !

Je ne pense pas pouvoir vous faire un compte rendu sur le show au Canecão de Maria Bethânia, car je n’irai pas.
Je ne l’aime pas Maria Bethânia, il y a longtemps que sa facon de chanter m'énerve.

Ensuite le bus a pris le tunel de Rio Sul, et, à la sortie, du tunnel je n'ai pas pu apercevoir le Pão de Açucar car il était dans la purée de pois, comme si on était en Angleterre !

Le bus emprunte l’avenida Atlantica, plages absolument désertes, et m’a arrêtée au coin de ma rue à Ipanema.
En tout, cela m'a pris 1h 45 minutes depuis l’aéroport de Galeão. Le bus continue ensuite jusqu’a Barra de Tijuca.

Mais comment sortir de cet immeuble !

A Rio, je loge à Leblon, chez Rosa et Göran. Mais ils travaillent tellement que je les verrai à peine.
Dans l'appartemant, on a une connexion internet "a cabo", donc j’en profite bien.
Parce qu'après, à Salvador, je serai bonne pour les Internet-cafés, avec les yeux braqués sur l’horloge pour éviter de trop débourser.

Aujourd’hui (si je vous disais que j’ai même attrapé l’édredon pour me couvrir sur le matin), le temps est le même.
Je pars résoudre la chose prioritaire : changer de l’argent.

Je descends de l’immeuble, et je me trouve bloquée dans la cour, entre la porte de l’immeuble et la porte de la rue. Impossible d’ouvrir la porte de la rue, impossible de re-rentrer dans l’immeuble, pas de téléphone, et l’interphone n’avait même pas de tonalité pour me relier à l’appartement.

Il faut dire que cet immeuble n’a pas toujours de porteiro, oui, ça arrive, et je ne suis pas habituée à ça qu'il n'y ait pas de porteiro !

Il fallait savoir, et ce dont on ne m’avait pas informée... qu’il y avait un petit bouton caché qu’il fallait presser avant de sortir pour ouvrir les deux portes... On en apprend toujours au Brésil ! C’est le premier prédio que je connais qui fonctionne ainsi.

Et au Brésil, on oublie souvent de vous avertir de l’essentiel...

Changer de l’argent

Je suis allée vers la Praça du general Osório où Paul m’avait indiqué avant de partir qu'il y avait un bon bureau de change. Je l’ai trouvé en suivant ses indications : "dans l’immeuble de... en face de..."

Déception : accueil pas sympathique du tout et taux très bas. Je suis surprise par le taux de change, j’avais pris note d'un taux bien plus élévé dans la presse brésilienne on-line, avant de partir.
On m’a proposé ce matin, 3,50 BR pour 1 US et 3,45 pour 1 euro (cash).

J’ai trouvé sur le chemin un autre bureau de change, à Ipanema, plus sympa, et avec qui j’ai réussi à négocier un petit peu plus, 3,55 pour 1 US et 3,48 pour 1 euro. Je ne sais pas si c’est un bon taux actuellement, mais j’en ai fait trois des bureaux de change, pour avoir une idée réelle.

L’adresse de ce bureau de change (c’est une agence de voyage, c'est écrit "turismo") :

Bill Tur
rua Visconde de Piraja 281, loja A

Voila tout ce que je peux raconter de Rio jusqu'à présent.
C’est très bruyant comme j’en avais le souvenir, et c’est tout nuageux. Il fait quand même plus de 20 degrès...

Ce soir, je vais boire un pot avec deux connaissances de Brésil Passion, "homme de Rio" et peut-être Olivier.
Et demain, je vais faire un tour à Niteroi, pour rencontrer Lina, une autre connaissance de Brésil Passion.
C’est la première fois que je vais à Niteroi, je vois ça comme une "expédition", mais j’ai dit que je le ferai.

Je pestais en lisant les messages de ceux qui ne mettaient pas les accents sur les lettres, mais, écrire sur un clavier qwert au Brésil, c'est bien compliqué.

Bon courage face a la vague de froid en France, je pense a vous