Juillet / Août 2008 - UN HIVER BAHIANAIS

Vendredi 25 juillet - Vendredi 15 août 2008


Le quartier de Santo Antônio

Son nom exact est "Santo Antônio Além do Carmo" (au-delà du Carmo) et c'est l'un des plus anciens quartiers de la capitale bahianaise après le Pelourinho et la Praça Municipal. Il a émergé au 17 ème siècle, avec de petites maisons construites à l'extérieur des murs qui entouraient la ville d'alors, limitée à l'époque là où se trouve aujourd'hui le Largo do Pelourinho.

Santo Antonio Além do Carmo est l'un des quartiers les plus anciens de Salvador. Il était situé après le Convento do Carmo, datant également du 17e siècle, et était la seule entrée principale au nord de la ville. Le terme Além do Carmo fait référence aux portes de la ville de Salvador qui, au premier siècle d'habitation, avait une entrée dans le couvent Carmo.

Tout ce qui a été construit après la porte nord était connu sous le nom de « Além do Carmo ».
La plus grande fortification de Salvador est le fort de "Nossa Senhora do Monte do Carmo" ou tout simplement, Fort de Barbalho.

Bordé par les quartiers de Barbalho et du Carmo, le quartier de Santo Antônio commence à la Cruz do Pascoal et s'étend jusqu'au largo de Santo Antônio Além do Carmo, officiellement appelé "Largo do Barão do Triunfo".

Son église principale, l'église de Santo Antônio Além do Carmo, a été reconstruit en 1813 à la place d'une église primitive.

A proximité, se trouve le Plano Inclinado do Pilar qui relie le quartier à la Cidade Baixa. De son sommet, il est possible d'admirer toute la splendeur de la Baía de Todos os Santos.

J'y étais déjà passée, mais "rapidinho". On dit que le Pelourinho est le quartier historique de Salvador, mais Santo Antônio fait aussi partie du Centre historique. Les maisons sont protégées et préservées dans leur architecture coloniale. La Rua Direita de Santo Antonio est la rue principale, elle est bordée de nombreuses maisons multicolores, rénovées ou en cours de rénovation.


Je loge là dans cette rue, la ladeira do Baluarte, au-delà de la place où se trouve le Fort. ⤵︎

Et j'apprends la signification d'un nouveau mot portugais... "Baluarte" est un terme d'architecture qui signifie "rempart", "bastion", en français. Une espèce de fortin en saillie à l'extérieur construit là où les murailles forment un angle, généralement situés dans les coins pour optimiser la défense de la place... Je suppose qu'il y avait une muraille à la place de cette rue...


Ah oui, les câbles électriques et de télécommunications depuis les années 1990...
Selon les urbanistes, l'excès de lignes aériennes est l'un des éléments qui compromettent le plus le paysage des centres historiques du Brésil.


Vous voyez comme on est en hauteur, ce n'est pas une "ladeira" pour rien !

Le Plano Inclinado do Pilar

A proximité, se trouve le plan incliné du Pilar qui relie le quartier de Santo Antônio dans la ville haute, à la Rua do Pilar dans la ville basse. Le Plano Inclinado est un moyen de transport unique dans la ville de Salvador, il a été conçu pour réduire la difficulté de monter et descendre les grandes pentes entre la ville haute et la ville basse et de raccourcir aussi le temps de trajet.


Le Plano Inclinado do Pilar a été construit en 1897 et électrifié en 1912. Il reliait le quartier du Pilar aux quartiers de Santo Antônio Além do Carmo, Perdões et Barbalho. À l'époque, il transportait plus de 3 000 passagers par jour.

Il a été désactivé en 1984, en raison de la dégradation du quartier du Pilar et de ses environs, malgré les protestations de la population, car les gens allaient faire leurs courses dans la ville basse parce qu'il n'y a pas de supermarchés proches dans la ville haute et que c'est beaucoup moins cher dans la ville basse.

Il a été ré-ouvert en 2006 avec un nouvel équipement automatique et la restauration de la peinture d'origine. Il a été à nouveau fermé en 2013 et ré-ouvert en 2015.

Il fonctionne du lundi au vendredi de 7h à 19h.

En le prenant on a un panorama de toute splendeur sur la Baía de Todos os Santos.

En plus du plan incliné du Pilar, il existe deux autres installations de ce type à Salvador :

→ Le plan incliné Gonçalves, situé derrière la Cathédrale.
Il relie le Comercio au Pelourinho.

→ Et le plan incliné de Liberdade, ouvert en 1981, qui relie le quartier de Liberdade à la Calçada, proche du Terminal des trains de banlieue.
Auparavant, il y avait là une ladeira que l'on appelait la "ladeira de l'enfer". Elle était entourée par la forêt et la moindre petite pluie la transformait en boue. Les gens étaient forcés de descendre accroupis. Malgré cela, beaucoup de gens à l'époque utilisaient ce chemin pour rejoindre la Calçada.

Le quartier de Santo Antônio regorge d'anciennes demeures. La plupart ont été restaurées et ces derniers temps transformées en hôtels et pousadas. Elles abritent aussi des bars, des restaurants, des galeries d'art, des cafés. Par sa proximité avec le Pelourinho, Santo Antônio a, et encore actuellement, attiré les étrangers qui ont rénové à leur charge un grand nombre de ces maisons coloniales délabrées pour les transformer en pousadas, certaines en pousadas de luxe qui sont très chères, d'autres ont des prix corrects.

Le quartier est aujourd'hui l'une des principales destinations des Bahianais en matière de sorties nocturnes accompagnées d'une bonne cuisine locale. Les balcons de ces établissements offrent souvent une vue incroyable sur la mer de jour comme de nuit, sans parler du fameux coucher de soleil vu du haut de la ville.

En ce qui concerne la grande Histoire, c'est à travers les rues de Santo Antônio, qu'en 1823 l'armée de libération passa avec ses soldats du peuple en direction du Terreiro de Jesus. La procession qui part de Lapinha se répète chaque année le jour où l'on célèbre l'Indépendance de Bahia, le 2 juillet.

Parmi les lieux à visiter :

■ L'église et le couvent de Nossa Senhora do Carmo
■ L'église do Boqueirão
■ Le Largo da Cruz do Pascoal
■ L'église do Santíssimo Sacramento do Passo
■ Le Forte da Capoeira

La Cruz de Pascoal

C'est une colonne toscane, avec des rainures verticales, mais personne n'appelle le monument la "Colonne" de Pascoal mais bien la "Croix" de Pascoal. Effectivement il y a une croix à son extrémité, presque imperceptible.


La Cruz de Pascoal est située au milieu d'une place de forme triangulaire, plus loin que le Convento do Carmo, quand la rua do Carmo se prolonge par la rua Direita de Santo Antônio.

Ce lieu devait être un oratoire, c'est une colonne de 7 m de haut surmontée d'une niche, inspirée des clochers des églises bahianaises du 18e siècle, qui abritait une statue de Nossa Senhora do Pilar, statue volée il y a des années.

Le lieu a une origine curieuse. Le monument aurait été érigé en 1743 par un portugais nommé Pascoal Marques de Almeida (dont elle a hérité le nom), un émigrant venu de Lisbonne. On sait peu de choses sur lui, il est mentionné qu'il aurait apporté du Portugal au Brésil le culte de Notre-Dame de la Porte du Ciel (Nossa Senhora da Porta do Céu) un culte qui a commencé dans l'église do Carmo.

Pascoal Marques de Almeida a fait ériger ce monument en l'honneur de Nossa Senhora do Pilar (Notre-Dame du Pilier), le titre le plus ancien de la Vierge Marie, quand l'apôtre Saint Jacques vit la Vierge parmi un chœur d'anges assise sur une colonne de marbre (pilier). Nossa Senhora do Pilar est très invoquée dans l'Espagne catholique.

On raconte que les gens venaient prier à cet endroit bien avant que le monument soit érigé.

En 1874, une grille de protection a été placée autour du monument.

La place où se trouve la Cruz de Pascoal, s’anime le soir avec des bars et leurs terrasses. C'est le lieu où se retrouvent tous les habitants résidents, ou de passage. On y allait souvent le soir prendre de la bière et aussitôt on se retrouvait avec plein d'amis, non annoncés, qui, passaient par là.


Largo de Santo Antônio Além do Carmo

L'autre extrémité du quartier, c'est le Largo de Santo Antônio. Le nom officiel de cette place est "Praça Barão do Triunfo", mais... on l'appelle le "Largo de Santo Antônio". Là se trouve le Fort (qui abrite aujourd'hui l'Académie de capoeira), et l'Église, "Igreja Matriz de Santo Antônio Além Do Carmo".

Forte de Santo Antônio

Le Fort de "Santo Antônio au-delà du Carmo" connu depuis sa récente restauration sous le nom de "Forte da Capoeira" défendait l'entrée nord du vieux Salvador.

Il remonte à une fortification de campagne qui, comme lors de la première des invasions hollandaises (1624-1625) a combattu l'envahisseur. Lors du pillage et de l'incendie des navires par des pirates hollandais dans le port de Salvador (1627) cette structure primitive fut réparée à la hâte.

La seconde invasion hollandaise

Au moment de la seconde invasion hollandaise, le gouverneur général Diogo Luís de Oliveira (1626-1635) ordonna à Francisco de Frias da Mesquita (1603-1634), ingénieur en chef et directeur des travaux de fortification au Brésil, de construire des tranchées connues sous le nom de "Baluarte de Santiago".

Cela permit à la ville de repousser, en 1638, une nouvelle attaque de la puissante armada hollandaise sous le commandement du prince (qui avait déjà pris Recife)

Cette victoire a brisé le mythe de l'invincibilité hollandaise et a donné naissance à la mystique du Sauveur Indomptable...

Le fort a été rénové en 1659, sous le gouvernement général de Francisco Barreto de Menezes (1657-1663) d'après ce qui est inscrit sur la plaque épigraphique qui se trouve sur la porte principale : "Reinando El-Rei Dom Afonso VI réformé ce fort par ordre du capitaine général de cet État Francisco Barreto. - Année 1659".

La structure actuelle fut commencée en novembre 1695, sous le gouvernement général de João de Lencastre et achevée en 1703 sous celui de D. Rodrigo da Costa.

En position dominante sur une colline, il croise les feux avec le Fort de Barbalho avec lequel il coopère. D'après Barretto (1958), il était habité par un capitaine et trois soldats, et armé de 19 pièces, une de 16 livres de bronze et 18 de fer.

Passé aux mains de l'IPHAN (Institut du patrimoine historique et artistique national) depuis 1981, il a subi une nouvelle rénovation pour abriter le "Centro de Cultura Popular". Entre 1982 et 1988, le bloco afro Ilê Aiyê effectuait ses répétitions sur le terre-plain devant la fortification.

Le Centre de la Capoeira de Bahia

La Capoeira est un art martial que les esclaves ont autrefois déguisé en danse pour que leurs maîtres ne se doutent pas que les pas orchestrés étaient en réalité des mouvements de combat.

Interdite et persécutée pendant des années, la capoeira a finalement obtenue sa liberté pour être répandue dans tout le brésil et à travers le monde. Il ne faut toutefois pas oublier qu’elle trouve ses racines brésiliennes dans l’Etat de Bahia.

En 1990, les activités du Centre de Culture Populaire ont été pratiquement désactivées, mais sont restées deux écoles de Capoeira : le centre sportif de Capoeira Angola de Mestre Pastinha, et le groupe de Capoeira Angola du Pelourinho, de Mestre Moraes.

Grâce à l'"Association brésilienne pour la préservation de la Capoeira - Forte da Capoeira", et le soutien du gouvernement de l'État à travers le ministère de la Culture et du Tourisme, les ressources pour la récupération et la restauration du monument ont été mises à disposition, sous la coordination des architectes Vivian Lene et Luciana Guerra.

Après l'achèvement des travaux de rénovation à la fin de 2006, le fort a été rouvert en tant que
"Fort de Capoeira - Centre de Référence, de Recherche et de Mémoire de la Capoeira de Bahia",
une institution qui vise à préserver et promouvoir la Capoeira.

Ont été installés sur le site : un patio pour les activités collectives d'environ 800 m², un mémorial dédié aux grands maîtres de la capoeira de Bahia (avec des objets personnels, bibliographie, photos et vidéos), et six salles de classe pour la pratique de la capoeira.

S'ajoutent des espaces pour une vidéothèque, une bibliothèque, un atelier de fabrication de berimbau, caxixis et tambourins, et un jardin.

Les capoeiristes disposent d'une annexe, composée de deux aires de loisirs en plein air, d'un terrain multisports, et d'une aire de jeux, utilisés comme espaces de loisirs par la communauté locale et les quartiers voisins.

Igreja de Santo Antônio Além do Carmo

Sur la même place que le fort se trouve l'église de Santo Antônio Além do Carmo.
La première église a été fondée au 16 ème siècle, mais l'église actuelle est attribuée au début du 19 ème siècle (1813).
Elle serait la troisième à avoir été construite sur le site.


Le premier bâtiment érigé remonte à 1594, lorsque Cristovão de Aguiar Daltro construit une chapelle en l'honneur de Santo Antônio. L'expression "Além do Carmo" est une allusion à sa position géographique puisque l'église était située au-delà d'une porte d'entrée de la ville de Salvador – plus précisément, les "Portas do Convento do Carmo".

Elle fut le théâtre des invasions hollandaises. En 1638, lors du siège de Salvador conduit par João Maurício, Prince de Nassau, elle abrita la résistance aux attaques hollandaises, et une plaque de marbre placée sur la façade de l'église enregistre le fait.

En juin de la même année. On raconte que le père Antônio Vieira, pour empêcher les troupes hollandaises de conquérir Salvador, utilisa la chaire de l'église pour prêcher son sermon "À beira das trincheiras" (Au bord des tranchées"), les tranchées qui pendant 40 jours défendirent la ville contre les troupes de Nassau.

Dix ans plus tard, en 164, une paroisse fut créée qui sera logée dans cette église, date à laquelle une reconstruction et un agrandissement sont effectués. Elle est alors élevée au rang d' "igreja matriz".

Devant elle, un fort fut construit... compte tenu de sa position stratégique pour l'époque...

Elle a continué à subir des rénovations jusqu'au 20 ème siècle.

La façade est de style rococo tardif et le fronton est d'influence franciscaine, il rappelle le style pyramidal des églises de l'école franciscaine du Nord-est, plus particulièrement présent dans les couvents des villages de São Francisco do Paraguaçu et Santo Antônio de Cairu.

Sur le côté gauche et au niveau de la façade, se trouve un oratoire qui s'ouvre directement sur la rue. Le même élément apparaît dans d'autres églises bahianaises telles que l'église do Boqueirão et l'église Rosário dos Pretos.

L'intérieur est tapissé de plâtre (stuc) imitant le marbre, et contient des sculptures néoclassiques, probablement de Cipriano Francisco de Souza, qui a travaillé sur l'église dans la première moitié du 19e siècle.

Elle possède outre le maître-autel, deux autels à l'angle de l'arc du choeur, et quatre sur les murs latéraux de la nef.

Source ☞ sanctuaria.art





Elle perdit un clocher lors d'une tempête...

Elle est ouverte du lundi au vendredi, de 8h 00 à 12h 00 et de 14h 00 à 17h 00, le samedi, de 8h 00 à 12h 00 (ça peut être modifié).
La visite est inoubliable en fin d'après-midi, lorsque le coucher de soleil est spécial !

Et de cette place du fort et de l'église, on a une vue superbe sur le port et une grande partie
de la baie de Todos os Santos. J'y ai vu de magnifiques couchers de soleil.


Le quartier de Santo Antônio est calme et c'est sécure. C'est un quartier habité par les Bahianais, familial, il n'y a aucune violence. Je suis rentrée une fois à minuit, toute seule, à pied, du début du Pelourinho jusqu'à la maison, qui est plus loin encore que la place du Fort.

LES QUARTIERS VOISINS

Le quartier de Santo Antônio en plus d'être un quartier historique, fait la liaison avec les quartiers du Pelourinho, Barbalho, Liberdade. De ma fenêtre j'avais une superbe vue sur le quartier de Liberdade.

Liberdade


Vue sur Liberdade depuis ma fenêtre

Le quartier de Liberdade se trouve tout en haut de la ville haute. Le peuplement de Liberdade a eu lieu peu après l'abolition de l'esclavage avec l'arrivée de noirs affranchis et d'anciens esclaves, et c'est un quartier très représentatif de la culture noire.

Il a sa propre vie communautaire. C'est à Liberdade que l'Associação Cultural Ilê Aiyê a émergé, ce bloc de carnaval qui cultive les racines africaines et développe un travail social cherchant à récupérer l'estime de soi des noirs.

L'identité noire est très présente dans le quartier qui abrite des groupes afro tels que : O Vulcano da Liberdade, Muzenza et, Ilê Aiyê. En revanche, il est considéré comme l'un des quartiers les plus dangereux de la capitale de Bahia.

À Liberdade, il y a aussi un plan incliné.

Histoire

Au 19 ème siècle, les quartiers à Salvador étaient divisés en paroisses : Liberdade appartenait alors à la paroisse de Santo Antônio Além do Carmo, créée par l'évêque Dom Pedro da Silva Sampaio en 1646.

Liberdade était un quartier très sabloneux, une immense "plage", et quand il pleuvait les trams déraillaient.

Il y avait de nombreux affranchis et esclaves travaillant dans les cultures et les champs. La plupart des personnes qui travaillaient à l'abattage du bétail étaient des descendants d'esclaves.

Liberdade s'appelait autrefois "Estrada das Boiadas" (la route des troupeaux) parce que le quartier était le passage des bœufs qui venaient de l'arrière-pays pour être vendus à la Feira do Capuame (où se trouve aujourd'hui l'actuelle municipalité de Dias D'ávila) et même exportés au port de Salvador, et ils descendaient les routes sableuses de Canto da Cruz sur le chemin de l'abattoir. - Source ☞ Wikipedia


Image d'Internet

A "Estrada da Liberdade."
Le 2 juillet 1823, lors de la guerre d'indépendance de Bahia, lorsque l'armée nationale est entrée dans Salvador c'est le long de la route du bétail qu'elle est entrée, en passant par Lapinha, atteignant ensuite Santo Antônio Além do Carmo, le Pelourinho, le Terreiro de Jesus, pour arriver à la Praça Municipal.

Les troupes qui avaient libéré l'État du joug colonial portugais y marchèrent victorieusement...
Et depuis lors, l'ancienne route a reçu le nouveau nom de "Estrada da Liberdade".



Barbalho

De l'autre côté, je vois le quartier de Barbalho.

Ce quartier est au centre de Salvador et a comme quartiers voisins, les quartiers de Nazaré et Santo Antônio Além do Carmo.

Au 19 ème siècle, cette zone était connue sous le nom de Campo do Barbalho et il y avait aussi le Largo do Barbalho.

Il a été répertorié comme l'un des quartiers les plus dangereux de Salvador selon les données de l'Institut brésilien de géographie et de statistique et du Secrétariat à la sécurité publique, publiées dans la carte de la violence de quartier par le journal Correio en 2012.

Il porte le nom de Luiz Barbalho Bezerra, qui le 18 mai 1638, anéantit définitivement les troupes de Maurício de Nassau.
La plaque commémorative se trouve à l'entrée du Forte do Barbalho, soulignant la participation de ce quartier historique comme l'un des principaux bastions dans l'expulsion des Hollandais de Bahia au 17 ème siècle.

Le nom du quartier vient du terrain qui appartenait autrefois à Luiz Barbalho.

Barbalho, pas le quartier lui-même, mais le fort de Barbalho, est l'un des endroits les plus anciens de Salvador. Il date d'avant 1638. Tout comme le fort Santo Antônio il faisait partie d'un plan de défense de base pour la ville de Salvador à cette époque.

Après la construction du Forte do Barbalho, étrangement rien d'autre n'a été fait sur la place en face, aucune belle résidence ne s'est construite, la bourgeoisie n'était pas présente.

Et la place est devenue un terrain de football, un espace pour un cirque et un parc d'attractions, jusqu'à ce qu'en 1931 un établissement d'enseignement soit construit : l'Instituto Normal da Bahia, également appelé Instituto Isaias Alves, où, entre autres personnalités, Sœur Dulce a étudié.

La plupart des propriétés historiques ont déjà été démolies pour faire place à des bâtiments et des maisons. La mieux conservée est le numéro 33, sur la Ladeira do Arco.

Un immense marché s'est établi : vendeurs de ceintures, barrettes, bananes, montres, chaussures et magazines, snacks. Même un expert en réparation de parapluies existe.


DIAPORAMA

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