Janvier 1986 - MON PREMIER VOYAGE AU BRÉSIL

20 Janvier au 17 Février 1986

LE RÉCIT

Notre circuit
Notre circuit
Notre circuit NF calendrier 1986

Lundi 20 janvier 1986 - Jour 1

Le vol : serviettes chaudes, écouteurs repas, alcool. petits cadeaux, peigne...
Vers minuit/1 hre : turbulences.
Petit déjeuner : charcuterie, omelette, gâteau, et orange. Juice et café, pris deux fois

LE NORDESTE


Mardi 21 janvier 1986 - Jour 2

Arrivée à 9h10 à Salvador (Bahia).

On loge à l'hôtel Pelourinho, rua Alfredo Brito, un petit hôtel dans le centre historique de Salvador, dans la ville haute. L'hôtel Pelourinho est un hôtel mythique parce que l'écrivain Jorge Amado y a vécu lorsque l'endroit était une "república de estudantes" et il y a écrit son roman intitulé "Suor" en 1934, son 3 ème roman, à l'âge de 22 ans.

La rua Alfredo Brito est aujourdhui appelée rua das Portas do Carmo.

Hotel Pelourinho
Rua das Portas do Carmo, 20 - Pelourinho
40026-290 - Salvador, Bahia
Tel.: +55 71 3321-0316
http://www.hotelpelourinho.com

On fait le change chez... le croque-mort. Le cruzado. est la monnaie du Brésil, divisé en 100 centavos.

Je bois un jus d'orange en ville. On va visiter le port, avec le fort São Marcelo, les églises à côté du Largo de São Francisco, puis la place de la Cathédrale, le largo do Pelourinho et les quartiers d'habitation.

Restaurant du SENAC

Le soir on dîne au Restaurante do Senac, en plein centre historique, un restaurant situé au premier étage d'une maison historique coloniale. Vue sur le centre historique depuis la salle du restaurant. 40,50 cz.

Le SENAC est une école hôtelière et le service est effectué par les apprentis de cette école. On peut y goûter les spécialités bahianaises, car il est composé d'environ 40 plats typiques, et on mange à volonté, c'est un buffet.
Il y a eu un spectacle.

C'est très touristique. Et j'ai trouvé le dîner très moyen.

Restaurante do SENAC
Largo do Pelourinho
Salvador, Bahia
40026-280 Brésil
Tel : (55 071) 3321 5502

Mercredi 22 janvier 1986 - Jour 3

Île d'Itaparica

Le matin on prend l'ascenseur Lacerda, puis le bus pour aller au marché de fruits et légumes.
Puis le ferry (étouffant) pour l'île d'Itaparica. Puis un taxi collectif 3000 cz par personne pour aller au restaurant.

Puis un taxi collectif vers Mar Grande (6000 cz par personne). La plage est super, immense, de sable, la mer calme et chaude, il y a des Brésiliens en vacances.

A 17h c'est le dernier bateau qui quitte l'île, un bateau bien mieux que le ferry. A bord un gars joue de la guitare et les filles chantent. Le bateau arrive au port juste en bas de l'elevador Lacerda. On prend un pot, une caïpirinha. C'est fort et je suis soûle...

Ce soir on va assister à un Candomblé, mélange de catholicisme, de rites indigènes et de croyances africaines, qui consiste en un culte des orixás.

Problème avec notre taxi (9000 cz), il ne sait pas où c'est. On assiste à la soirée de Candomblé. C'est long et monotone. Puis retour par deux dans un taxi (2002 cz). Couchée à minuit.

Jeudi 23 janvier 1986 - Jour 4

Matin : on visite la cathédrale, car l'intérieur est enfin ouvert.
Puis le Mercado Modelo, j'achète des T-shirts. Le midi, en ville, des pâtes au fromage et de l'eau.

L'après-midi on va à Itapõa. C'est très loin, on prend un bus de luxe à 5000 cz. La plage est super mais il y a quand même des vagues et je bois la tasse.

Problème de bus pour le retour (800 cz). Il met beaucoup de temps..
Je fini par descendre à Barra et je prends un autre bus pour remonter jusqu'à la cathédrale.

On va dîner au restaurant BANZO, tenu par un français c'est à côté de l'hôtel. Il y a quelques maisons en dessous. Batida de coco (toujours aussi fort en alcool), salade mixte, steak au poivre, purée + bière, et, beaucoup de monde. Musique jouée par un guitariste, très bonne

Au lit à 22h30.

Vendredi 24 janvier 1986 - Jour 5

RECIFE (Pernambuco)

Matin, vol en Boeing 727.

On a eu des problèmes pour trouver un hôtel du coup on a trouvé cet hôtel, un peu "luxueux" et on prend une chambre qu'on partage à six et une autre à trois et une autre à dix.

Hotel Praia Mar
2e Jardim de boa viagem n°1660
Av. Boa Viagem, 09 - Recife

Boa Viagem est un quartier de Recife, qui possède l'une des plages les plus visitées du nord-est du Brésil qui s'étend sur 8 km, la plage de Boa Viagem.

On part en bus pour le centre ville car on est très excentré.

Recife est moche. Recife est une grande ville avec des hauts buildings, beaucoup de monde, des magasins, des pizzerias, des lanchonettes et des églises.

→ Visite du musée du sucre (Museu do Açucar).
→ La basilique et le couvent de Nossa Senhora do Carmo, appartenant à l' Ordre des Carmélites
→La Capela de Ouro ( aCapela Dourada), une chapelle baroque-rococo de l'ordre Terceira Ordem de São Francisco de Chagas, une confrérie fondée à Recife au 16e siècle.
→On visite la Maison de la Culture qui est une ancienne prison, dont les cellules ont été remplacées par... des boutiques. C'est à voir...

Il y a un bal populaire. Les tables sont dehors et il y a un spectacle. Beaucoup de monde et de l'ambiance.
Je goûte à des sticks au fromage.

Puis dîner au restaurant "Galo d'Ouro", dans le centre : pain avec du beurre (c'est le "coberto") avec des sticks de poireaux, carottes, crus, des olives "sucrées", et des oignons. Puis churrasco à carioca : énorme avec un mélange, tomates, poivrons.

Retour par le bus et on arpente encore à pied cette longue avenue Boa Viagem, très animée, et bordée de super appartements dans les édifices illuminés. Il y a des vendeurs de noix de coco.

Samedi 25 janvier 1986 - Jour 6

Caruaru

C'est une excursion (70 FF). Caruaru est une ville à l'intérieur du Pernambouco fondée en 1857, très peuplée.
C'est loin, 2h30 de bus. Paysage au début pas trop top : des palmiers, la terre rouge, puis le paysage devient très sec. A Caruaru on va voir une foire d'artisanat et on va au restau l'après-midi.

Visite de Nova Jérusalem

Mais le but principal est de visiter Nova Jérusalem, à un kilomètre de là. Montagne.
C'est le début du sertão, cactus épineux...

Cette petite ville s'appelle Fazenda Nova, mais a été surnommée Nova Jérusalem parce qu'elle met en scène pendant la semaine sainte une énorme reconstitution théatrale de la Passion du Christ. 100 acteurs et 400 figurants, tous habitants de Fazenda Nova. Le public se promène entre les neuf décors dans un spectacle de deux heures qui se déroule depuis plus de 40 ans.

Les bâtiments reproduisent Jérusalem depuis la mort de Jésus. Il a le temple, le Palais d'Hérode, le Forum de Pilate et des décors naturels. La Passion du Christ dans la Nouvelle Jérusalem a lieu en mars ou avril.

Beaucoup de route pour rentrer. On rentre à 20 hres passées.

Dîner chez Maxim's, avenue, Boa Viagem.
Langouste (chère... 96 Fr), découpée, grillée, c'est bon.
+ un poisson brasileiro.
Et du vin, Saint Michael de Porto.

Dimanche, 26 janvier 1986 - Jour 7

Olinda

Réveil à 7 hres. J'ai dormi sept heures de sommeil d'une traite. On part à Olinda. On prend le bus pour aller au centre puis un autre bus qui va à Olinda. Il est bourré il faut environ une demi-heure, jamais vécu un tel corps à corps comme ça pour en sortir.

Olinda est l'une des plus vieilles cités brésiliennes, fondée en 1535 par le portugais Duarte Coelho. C'est un des plus grands centres culturels du Brésil, elle a été déclarée patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO en 1982.

On visite les églises à Olinda.
Puis les ruelles. Je trouve que ça ressemble à Afrique.

Il y a une fête de la bière, un bal de samba. Quelle chaleur. Il y a des cuivres. Ça transpire.

Puis bar local et un bout de gâteau.

On redescend vers le centre. On recherche le bus. Chaleur, soleil. On attend le bus une demi-heure.
Il y a moins de monde qu'à l'aller et on peut s'assoir.

Re-cavalcade sur l'avenue Boa Viagem.

De Recife à São Luis

On part à 17 hres pour l'aéroport. Un monde fou à l'aéroport. Il y a du surbooking sur le vol de São Paulo.

Notre vol de 19h55 est retardé à 20h55. Il y a une escale à Fortaleza, 2 repas servis du coup, et avec du vin.

Arrivée à São Luis à 23h30.

Lundi 27 janvier 1986 - Jour 8

SÃO LUIS (Maranhão)

São Luis est la seule capitale d'État du Brésil dont le nom soit d'origine française. La ville fut en effet fondée sous le nom de « Saint-Louis de Maragnan » lors de l'éphémère colonie française de la France équinoxiale.
Le centre historique date de la fin du 18 ème siècle.

Hôtel Central.

Sur la place, dans le centre historique de São Luís. Calme, mais pas terrible, matelas à bourrelets.
Le moins bien de tout ce qu'on a eu. C'est un bordel, avec un salon au deuxième étage.

Raposa

L'après-midi on va à Raposa, un village de pêcheurs situé dans la région métropolitaine de São Luís, à 30 km de São Luís. Raposa, est un mot portugais qui signifie « renard ».

Raposa est connue pour la beauté de ses plages désertes. La pêche est d'une grande importance pour l'économie de la municipalité, une importante source de revenus pour les habitants.

On attend le bus en ville, longtemps. On goûte à un doce de leite, cacahuètes et coco.

Une heure de route. On est assis parce qu'on est monté en début de ligne. Raposa est le terminus.

Maisons décrépies. C'est sale entre les maisons.

Il y a la mer. Plage superbe, infinie, pêcheurs avec des paniers de crevettes. Poisson.
Village avec une énormité d'enfants.

On voit, jonchée sur la plage une tortue morte, ouverte, dont l'intestin sort.
On s'enfonce dans le sable, mouvant. La mer remonte.

On traîne dans le village, très sympa, beaucoup d'enfants. On achète des dentelles, 40000 cs chacune.

On attend le bus longtemps. La pluie tombe en rafales.
Le bus va arriver avec un retard d'une heure.
Il pleut mais on est arrivé à passer complètement au travers de la pluie en étant dans le bus.

Le soir repas extra au "Solar do Ribeiro" sur la place où il y a une fontaine. C'est une maison coloniale.
Crabe farci,filet de poisson grillé avec riz à la grecque.

Mardi, 28 janvier 1986 - Jour 9

Alcântara

Il faut prendre un bateau pour traverser la baie de São Marcos.
Réveil à 6 hres pour prendre le bateau pour Alcântara de 8 hres.
C'est une expédition. Déjà pour grimper à bord du bateau : il y a des échelles.
Ensuite, on reste sur le pont. Il y a 1h30 de traversée (10000 cz).

On débarque par une échelle qui nous fait accéder à une barque (2000 cz).

On débarque sur le débarcadère du port de Jacaré. On arrive dans une rue pentue mal pavée, une ladeira, 500 m de grimpette, des maisons plus ou moins en ruines. La ville est petite et la plupart des bâtiments historiques les plus intéressants sont proches les uns des autres.

Fondée en 1648 sur le site d’un village Tupinambá, Alcântara fut la résidence favorite de l’aristocratie foncière du Maranhão pendant deux siècles.

Alcântara était autrefois l'une des villes les plus riches du Maranhão entre les 18e et 20e siècles. Malgré sa production de canne à sucre, de sel, de coton et de riz, l’essor de l’encombrante voisine São Luís allait entraîner son déclin au 19 ème siècle, un déclin accéléré par l‘abolition de l’esclavage, en 1888.

La population est majoritairement noire, descendants d’esclaves restés là à la chute de l’empire portugais. Ils se sont simplement installés depuis des générations dans les demeures de leurs anciens maîtres. Actuellement, il y a 8000 habitants à Alcântara, autant dire un minuscule village pour le Brésil !

Cette cité assoupie qui semble s'être arrêtée dans le temps a conservé son patrimoine architectural et son rythme de vie. Une grande partie de son patrimoine a été perdu mais il reste des traces du passé : les maisons (sobrados) coloniales recouvertes d'azulejos, les ruelles pavées et les petites places, les ruines du marché aux esclaves, les ruines du Palácio Negro, diverses églises plus moins en ruines, le bâtiment de l'hôtel de ville où fonctionna une prison au 18 ème siècle.

La Praça da Matriz est la place principale du village où se trouve le pelourinho (pilori) où autrefois, on fouettait les esclaves. Aux abords de la place, on jouit d'une vue magnifique sur la baie, avec en face, dans la brume, São Luis. Une petite île se situe en face d'Alcântara.

Beau bâtiment du musée historique et artistique situé sur la place da Matriz : exposition de photos, d'art sacré, de mobilier. À côté de l'église de Nossa Senhora do Carmo (1660/1690) se trouvent les vestiges de deux palais construits par des familles aristocratiques rivales qui s'étaient affrontées pour voir qui construirait le plus beau palais afin de recevoir l'empereur Dom Pedro II. La Casa do Imperator, rua Grande, est l'une de ces constructions inachevées. Mais l'empereur n'est jamais venu à Alcântara... Dom Pedro II a annulé sa visite après avoir appris la confusion entre les deux familles.

Alcantara, c'est très beau, tropical, contraste du vert et du rouge, bananiers, palmiers.
Des maisons anciennes, noires, une maison est complètement envahie par la végétation.

+ sur Alcântara ☞ ICI

Vers 11 heures il fait très chaud. On boit de la bière sur le port. Pas facile à trouver.

Puis embarquement dans la barque. Une femme, une touriste brésilienne, est tombée à l'eau en prenant l'échelle pour monter à bord du bateau. On fait connaissance avec un gros brésilien. Ils sont 40 touristes venant de Natal qui visitent le Nord-Est en 18 jours. À l'arrivée ils nous ont tous embrassés.

Puis repas au Solar do Ribeiro à 15 hres. Même chose qu'hier. Poisson grillé. C'est bon, 55000 cz.
Et retour à l'hôtel.

Départ à 21 hres pour prendre un avion pour Belem. Notre vol est à 23h30. Il y a 50 minutes de vol.

On arrive à 0h30 à Belem. Le temps d'arriver à l'hôtel et on est au lit à 1h30 du matin.

Mercredi 29 janvier 1986 - Jour 10

BELEM (Pará)

Hotel Vanja (3*)
Trav. Benjamin Constant,1164

Belém, souvent appelée Belém do Pará, a été fondée le 12 janvier 1616 par le capitaine Francisco Caldeira Castelo Branco sur les rives de la baie de Guajará et la rivière Guamá. La commune est formée de deux parties : la zone continentale et la zone insulaire composée de 42 îles (qui représentent 65% de son territoire).

Matin : rue animées, boutiques, très grande ville, bruyante, grands magasins.

On va sur le port voir le mercado Ver-o-Peso. Inauguré en 1901, il est considéré comme l'un des plus anciens marchés publics du pays, il a été élu l'une des merveilles de l'état du Pará et l'une des 7 Merveilles du Brésil. Poissons sur le port, fruits légumes, marché couvert aux poissons, très clean, restaurants en plein air, vêtements.

Puis place de la cathédrale, une église.

Puis le Fort. La ville de Belém a été fondée en 1616 avec la construction de cet imposant fort destiné à protéger les intérêts portugais en amont des incursions des Français et des Hollandais. Il abrite un petit musée, principalement sur les communautés indigènes de l'état du Pará et offre de superbes vues sur la rivière et la ville du haut de ses épais murs.

Restaurant avec vue sur le port. Retour à l'hôtel.

Après-midi : visite du musée du Pará Emílio-Goeldi fondé en 1866 par le naturaliste Domingos Soares Ferreira Penna. Le parc zoologique et botanique fondé en 1895, en plein cœur de Belém, rassemble des monuments et des bâtiments du 19e siècle et du début du 20e siècle, et des centaines d'espèces végétales et animales.
museu-paraense-emilio-goeldi

Retour à pied à l'hôtel.

Restaurant "Là em casa". J'ai eu du mal à manger ce poisson... ça ressemblait à du poisson séché, salé trop, trop, salé, plus une salade de haricots. On mange que ça des haricots et du riz.
+ sorbets aux fruits régionaux, couleur très foncée comme le cassis noir, goût mangeable mais bizarre.

Au lit à 22 hres.

Jeudi 30 janvier 1986 - Jour 11

MANAUS

DE BELÉM À MANAUS

Réveil à 4 hres du matin pour prendre un vol à 6h45. Arrivée à l'aéroport à 5h45. On attend une heure.

On fait escale à Santarém. D'en haut on survole toute le fleuve Amazone et la forêt amazonienne.

On arrive à Manaus à 9h30, heure de Belem, car ici il y a une heure en moins de décalage.

La route de l'aéroport est chouette, mais dès qu'on entre dans la ville Manaus, c'est horrible.

L'hôtel Monaco était un hôtel indiqué par NF mais il était trop cher.
On loge au final à l'hôtel Palace hôtel.

Manaus a été fondée par les Portugais en 1669 sur les rives du Rio Negro, à proximité de son confluent avec l'Amazone. C'est une ville de légende, elle est née au 20 ème siècle en pleine ruée vers "l'or mou", le caoutchouc. Son opéra et ses belles demeures bourgeoises témoignent de cet âge d'or.

Elle a renoué avec la prospérité avec la création d'une zone franche en 1967. C'est une grande ville moderne et active.

Depuis Manaus, il est possible de faire des excursions sur le fleuve Amazone.

En attendant, on visite le théâtre, le fameux "Teatro Amazonas" qui fut inauguré le 31 décembre 1896 et que l'on voit dans le film "Fitzcarraldo" (1982), de Werner Herzog. Au début du film, le personnage fou d'opéra, Brian Sweeney Fitzgerald dit « Fitzcarraldo » cherche à s'installer pour écouter "Ernani" de Verdi, chanté par Enrico Caruso.

Il symbolise la période dite de la "Belle Epoque", où la ville prospérait notamment grâce à l’extraction et au commerce de caoutchouc.

On dit qu'il y a une acoustique incroyable. On raconte que Sarah Bernhardt y a joué, mais le voyage de Sarah Bernhardt est une légende, tout comme celui de Caruso.

On entre, on tombe sur une répétition de ballet. On visite la salle, le foyer avec les colonnes et les glaces.

On va boire une eau, et plouf ! il tombe une averse. Les voitures roulent dans l'eau.

On va prendre un peu de repos, on a du temps, et pas grand-chose à faire dans cette ville.

L'après-midi on va au musée de l'indien (Museu do Índio). C'est le musée le plus grand et le plus complet sur l'histoire indigène du Brésil, il possède environ trois mille pièces produites par les tribus amazoniennes. Il a été fondé en 1952.

Restaurant de poissons.

Au lit à 21h30.

Vendredi 31 janvier 1986 - Jour 12

MANAUS

Balade sur le fleuve

Sur une petite barque. On est huit + une autre barque de huit. Il pleut.

On va d'abord là où le fleuve a une grande largeur. Puis à la rencontre des eaux.

Au niveau de la ville de Manaus, le Rio Solimoes rencontre le Rio Negro qui vient du nord du bassin de la forêt amazonienne. C’est la rencontre des eaux ou ‘Encontro das Águas‘. Les caractéristiques physiques (vitesse, température, densité) et chimiques (composition, acidité) des eaux sont très différentes, ce qui fait que les deux fleuves ont des couleurs différentes et ne se mélangent pas sur des dizaines de kilomètres.

Cette rencontre se fait juste en face de Manaus, et se fait rapidement depuis le port. On peut ainsi observer le noir du Rio Negro rencontrer le beige du Rio Solimoes. Les deux fleuves vont évoluer en parallèle pendant plusieurs kilomètres, avant de fusionner et de créer l’Amazone.

On nous montre les forêts de caoutchouc. Une boutique de poupées et de livres.

On traverse au milieu des herbes.

On s'arrête dans une baraque pour manger, spaghetti, poisson, grillé, super ananas

Après-midi : les forêts inondées.
Marche, moustiques, pêche au Piranha, avec une lampe de poche pour voir les croco de nuit.

Retour à tout allure

A 22h au lit.

Samedi 1er Février 1986 - Jour 13

MANAUS

Matin libre.

J'ai l'œil enflé. Je vais voir à la pharmacie.

Un peu de marche quand même. J'ai acheté un T-shirt.
Les rues en duty-free ne sont pas très intéressantes. Calculatrice à 370 000 cz... en France ça coûte 100 Fr.

Je retourne à l'hôtel vers 10 hres pour me reposer. On commence à bien se repérer dans la ville.

Après-midi

DE MANAUS À BRASILIA

Départ à 12h45 pour l'aéroport. Notre vol part à 14h30.
2h30 de vol, c'est le plus long qu'on prend.
C 'est un DC 10. Repas complet
Rencontre avec Maria Rosa, de Brasilia.

LE CENTRE

Samedi 1er Février 1986 - Jour 13

BRASILIA

Arrivée à Brasilia et quelle température ! 24°. On se sent bien. L'aéroport est très moderne. Les sacs arrivent en entier. La ville est clean. Quel repos. Super Hotel Alvares, dans le centre, à côté de la tour de la Télévision, pas loin de la cathédrale. Par contre à Brasilia les quartiers résidentiels où habitent les gens sont en dehors du centre-ville.

On sort le soir dans un centre commercial, en dehors du Centre, vers l'aéroport. Ambiance branchée, moyenne d'âge 17 ans. On boit de la batida et on mange deux pizzas, au fromage et poulet. Tous les restaurants ont des noms français, ici c'est le luxe les restaurants français.

Puis on va en discothèque. Ça s'appelle "L'escalier". L'entrée est à 40000 cz. C'est typique d'une discothèque : le son plein les oreilles, des grave poussés à fond. Ils sont saturés.

On est vite fatigué. On la quitte à 2 hres du matin. Je suis au lit à 3 hres du matin.

Dimanche 2 Février 1986 - Jour 14

BRASILIA

Dans la nuit, j'ai eu de la diarrhée et au matin tout le monde a eu la même chose.

Le matin on va au marché à côté de l'hôtel. C'est dimanche. J'achète des sacs et une statue en stéarite.

Je rentre me reposer car envie de vomir, et mal au ventre et fièvre.

À 14h30 tour de la ville en bus, tour des monuments. J'ai beaucoup aimé la cathédrale.

Rentrée vers 17 hres et je me suis couchée.

Lundi 3 Février 1986 - Jour 15

BELO HORIZONTE

Réveil à 4h30 pour prendre un vol à 7h15 direction Belo Horizonte. Il y a 50 minutes de vol.

Puis on fait 8 km en bus. La campagne est superbe. Ce sont les montagnes ocres, et de la verdure.

On arrive à 10 hres en ville. La ville est moins bien. C'est une grande ville.

On loge à l'hôtel Financial, très bien.

Hotel Financial
Av Afonso Pena, 571
Tel : 201 70 44

Visite du quartier de Pampulha, qui a été construit autour du lac artificiel dans les années 1940 pendant l'administration de Juscelino Kubitschek. L'ensemble de Pampulha est une cité-jardin qui comprend plusieurs bâtiments de l'architecte Oscar Niemeyer — comme l'église Saint François d'Assise, église très moyenne...

Visite de Sabará

Cette ville-fantôme de la ruée vers l'or, perchée dans les montagnes, à 25 km au sud-est de Belo Horizonte, a été le premier centre minier d'importance de l'état de Minas Gerais, et, au début du 18 ème siècle, l'une des villes les plus riches du monde. En témoignent les somptueux vestiges, ses églises baroques, ses demeures, ses fontaines.

Sabará est le siège de plusieurs églises baroques : l'église de Nossa Senhora do Rosário dos Pretos, et la belle et riche église do Carmo. À proximité se trouvent le théâtre municipal et le Solar do Padre Correia, l'intéressant musée de l'or et les fontaines traditionnelles.

Visite de l'église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, sur laquelle a travaillé Aleijadinho.

Soir : restaurant dans un restaurant local.

Mardi 4 Février 1986 - Jour 16

Visite d'Ouro Preto

À 8 hres on prend un bus pour Ouro Preto.

Ouro Preto anciennement appelée "Vila Rica", fondée à la fin du 17 ème siècle, est une ancienne ville minière coloniale située dans les montagnes de la Serra do Espinhaço, située dans l'une des principales zones de la ruée vers l'or brésilienne.

Ouro Preto a été la capitale du Minas Gerais de 1720 à 1897.

Officiellement, 800 tonnes d'or ont été envoyées au Portugal au 18 ème siècle, sans compter ce qui circulait de manière illégale, ni ce qui restait dans la colonie, comme l'or utilisé dans l'ornementation des églises.

Ouro Preto est entrée dans le patrimoine mondial par l'UNESCO en raison de son architecture coloniale portugaise baroque exceptionnelle.

→ On visite les églises, São Francisco de Assis, Nossa Senhora da Conceiçao..

→ Musée de l'Alendjadinho avec une grosse collection des oeuvres d'Aleijadinho
→ Musée des minéraux, de minéralogie aussi appelé Museu de Ciência e Técnica, dans le bâtiment de l'école des mines sur la place Tiradentes. Le musée est réputé pour sa collection de minéraux.

J'achète des pierres. Je rencontre des Français.

Visite de Mariana

Mariana est la plus vieille ville du Minas Gerais. Elle est située à 110 km au sud-est de Belo Horizonte. Elle a été créée le 16 juillet 1696. L'économie de la ville est principalement minière.
+ ☞ https://mariana.org.br

On visite une mine d'or. ce doit être la mine d'or de Passagem à 4 km de Mariana, la plus ancienne et la plus riche du Minas Gerais. Entre le 18e s et sa fermeture en 1985, on en a extrait quelque 35 tonnes d'or.
La descente à 130 m sous terre en wagonnet en bois est impressionnante.

On revient en bus, on prend le bus pour Belo Horizonte à 18 hres et on arrive à 19h45 à Belo Horizonte.

On achète à la rodoviaria les tickets pour demain.

Restaurant à l'hôtel, spaghetti bolognaise (30000 cz).

Mercredi 5 Février 1986 - Jour 17

Visite de Congonhas

On prend le bus à 10 hres pour Congonhas. Il pleut. Il y a du brouillard. Le bus met 1h30.
La route est très belle au milieu de la montagne. Très verte, un peu le Massif central, et des carrières rouges.
La route est quand même dangereuse, il y a plein de camions devant.

On arrive à 11h45. On reprend un bus pour monter car cette ville est très haute.

Il pleut des cordes. On descend du bus sur une route trempée, devant une église. Il n'y a personne. C'est la basilique du prophète, Bom Jésus do Matozinhos. Une église au somptueux décor intérieur rococo d’inspiration italienne, un escalier en terrasse décoré de statues de prophètes et de sept chapelles abritant un chemin de croix où les groupes polychromes sculptés par l’Aleijadinho, un chef-d’œuvre de l'art baroque.

Congonhas est célèbre pour sa basilique, le Sanctuaire de Bom Jesus de Matosinhos, édifié en 1757 pour Feliciano Mendes, aventurier et mineur portugais originaire de Guimarães et achevée en 1775. Cette construction de style baroque, la toute première de la ville, n'était primitivement qu'un petit oratoire avec une petite croix. Dans le sanctuaire se trouvent des sculptures d'Aleijadinho.

Le sanctuaire se compose d’une église au somptueux décor intérieur rococo d’inspiration italienne, d’un escalier en terrasse décoré de douze sculptures en stéatite représentant douze prophètes de l'ancien testament réalisées par Aleijadinho. Les douze sculptures de prophètes autour de la terrasse sont considérées comme l'une de ses plus belles œuvres.

Autour du parvis se trouvent sept chapelles abritant un chemin de croix avec des scènes en bois peint représentant le chemin de croix, où les groupes polychromes sculptés par l’Aleijadinho sont le chef-d’œuvre d’un art baroque original, pathétique et hautement expressif.

En 1985, le sanctuaire a été déclaré faisant partie du patrimoine mondial par l'UNESCO pour son architecture et son art baroques exemplaires.

Du vent, impossible de descendre car la pluie dégouline. Tant pis pour la visite...

On prend le bus à 12h48 et j'arrive juste à temps pour le bus pour Belo de 13 hres. Il pleut. Ça continue.
On arrive à Belo Horizonte à 14h30.

Repos dans la chambre puis à 16 hres pizza et shopping. Ça grouille, ça court, dans cette ville, pire qu'à Paris.

Le soir repas au restaurant de l'hôtel c'est un self (45000 cz). Délicieux. Il y a un chanteur de boléro.
Je n'ai pris que deux fois des crudités. Du porc et des spaghettis. Dessert, crème, caramel et figues confites.

LE SUD

Jeudi 6 Février 1986 - Jour 18

IGUAÇU (Paraná)

Réveil à 5h15. Départ à 6h30. Il pleut averse. Il fait 18°.
On prend un vol à 9h. Grand d'attente à l'aéroport.

Et il faut changer d'avion à São Paulo pour aller à Iguaçu qui est en cul-de-sac.
On a deux heures de transit à São Paulo. À São Paulo le vol est à 12h30. L'avion vient de Rio.
En fait on décolle à 13 hres. Vue d'avion Sao Paulo est une ville immense.

On arrive à Iguaçu. On survole le fleuve. Et la ville Iguaçu, les maisons et au loin les chutes.

On arrive dans un petit aéroport. Il y a beaucoup beaucoup de touristes.

Hotel Isla de Capri
en ville à Foz de Iguaçu.

Belle chambre partagée à trois et une piscine.

Iguaçu, environ 275 chutes d'eau le long de 2,7 km de la la rivière Iguaçu, dans le bassin du fleuve Paraná, site considéré Patrimoine Naturel de l'Humanité. Historiquement, le premier Européen à avoir trouvé les chutes d'Iguazu fut l'Espagnol Álvar Núñez Cabeza de Vaca en 1541.

Certaines des chutes mesurent jusqu'à 82 m de haut, bien que la plupart mesurent environ 64 m. La Gorge du Diable est une chute en forme de U, haute de 82 m, large de 150 m et longue de 700 m. C'est la plus impressionnante de toutes les chutes. Elle marque la frontière entre l'Argentine et le Brésil.

Départ à 16 hres pour voir les chutes côté brésilien.

Je fais un tour d'hélicoptère.
Il nous fait faire une promenade jusqu'au belvédère et la gorge du diable du bas.
Inoubliable !

On prend une eau à l'hôtel das Cataracas, l'hotel de luxe.

Soirée : bain, piscine sous les étoiles...

Vendredi 7 Février 1986 - Jour 19

Barrage d'Itaipu

J'ai mal dormi avec une climatisation de malade.

Réveil à 6h45 pour départ à 8 hres. Excursion en deux minibus Combi.

Le barrage d'Itaipu correspond à la centrale hydroélectrique d'Itaipu. Il est situé sur le rio Paraná, à la frontière entre le Brésil et le Paraguai, construit par les deux pays entre 1975 et 1982.

La centrale est aujourd'hui la 3 ème au monde en puissance installée et reste la première en quantité cumulée d'énergie produite.

Son nom signifie : "la pierre qui chante" en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.

On traverse la rivière, trois frontières, Iguaçu frontière Argentine, parc national, promenade au milieu de la nature.

Puis on reprend la voiture, direction la grande passerelle en haut de la gorge du diable, d'où l'on voit le fond...
bruit et vapeur...

Retour à l'hôtel vers 14h/14h30. Repos.

Chutes côté Paraguai

À 16h on part pour le Paraguai et la pluie se met à tomber. Alors on attend. On part à 16h30.

On prend un bus local jusqu'à Cidade Puente, puis on change de bus et on prend la ligne de bus international.
On passe le pont, la frontière, il y a seulement un douanier, on traverse par le bus.… Puerto Stroessner.

Une grande rue de duty-free, tout est français, des parfums. Mais en s'engouffrant sur les côtés, on voit la pauvreté.
Des rues boueuses, des maisons insalubre. Grande différence avec le Brésil : les gens sont typés indien.

On fait des achats, moi une calculatrice solaire, un chemisier et un foulard indien.

Puis on cherche un restau. Quel accueil par le patron et comme on parle espagnol, c'est super sympa. Poulet frit non gras, des frites croustillantes + la "sopa paraguaia", une sorte de gâteau salé. Ça sert de pain. Plus une bière très bonne et qui me rend saoule. Total 40 000 cz par personne.

Puis on s'apprête à reprendre le bus. Assaut des Indiens guarani pour vendre des arcs des colliers. Il étaient pas là avant, ils sont arrivés le soir. Grande conversation, on achète un collier avec des plumes.

On arrive à l'hôtel vers 20 hres. Et on se couche à 21h30.

Samedi 8 Février 1986 - Jour 20

RIO DE JANEIRO

Réveil à 3h45 pour prendre un vol à 6h15.

On fait escale à Curitiba. Ville entourée de collines, maisons en cuadrado. Arrivée à 7h50.

Décollage à 8h40 pour São Paulo. Arrivée à 9h30 à São Paulo.

On doit faire un changement d'avion à São Paulo. Deux heures de transit, et de São Paulo on va à Rio de Janeiro.
Attente, les avions sont très en retard parce qu'il y a une immobilisation de l'aéroport.
Notre vol de 12h30 part à 13 hres. Il y a 50 minutes de vol entre São Paulo et Rio de Janeiro.

Très beau temps à l'arrivée à Rio, Hotel Presidente, dans le Centro.

Après-midi : on fait un tour à pied pour repérer les lieux.
Avenue Getúlio Vargas, Avenue Rio Branco, le lieu du carnaval...

On dîne dans une lanchonete, poulet, rapidement.

Le carnaval commence à 21h20.
On rentre à 2h43.

Dim 9 Février 1986 - - Jour 21

RIO DE JANEIRO

Réveil à 8 hres petit déjeuner à 9h30. Ça va mieux.

On fait une balade en bus jusqu'au bout de Copacabana. On marche le long de toute la plage. On traverse Botafogo. On prend un repas des pizzas. Et retour en bus.

Départ pour le carnaval à 19 hres. Il y a un monde fou. On arrive à 20 hres. Le carnaval débute à 21 hres.
Il y a 7 école de samba qui doivent passer.

Le défilé s'est terminé à 6h30 du matin au lever du jour.

On prend un petit déjeuner et on va au lit à 8 hres. J'ai dormi jusqu'à 16h30.

Lun 10 Février 1986- Jour 22

RIO DE JANEIRO

Je me réveille donc à 16h30. Repas cannelloni pas très bon.

Le soir on va voir le carnaval de rue, mais à 21h30 tout le monde rentre crevé.

J'ai dormi à 22 hres.

Mardi 11 Février 1986 - Jour 23

RIO DE JANEIRO

Réveil à 8 hres, petit déjeuner à 9 hres passées.

Balade à pied vers Lapa, Gloria, par les ruelles jusqu'au Rio Sul... qui est fermé.

On prend le bus jusqu'au Jardim Botanico. On descend à la Lagoa, c'est très beau.
On longe le jardin et plus derrière. Beaucoup de trucs sont fermés.

On prend le bus jusqu'à Leblon. On longe Leblon jusqu'au Sheraton. La côte a des rochers. C'est une côte sauvage.
A un moment on ne peut plus passer à pied qu'en rentrant à l'intérieur et on prend la route. On doit faire marche arrière. On va un peu à pied. On mange un avocado vinaigrette (abacate), délicieux.

Puis on prend le bus jusqu'à Praça Quinze.

À 16h30 on est à l'hôtel. Il y a toujours le carnaval à la télé. On se repose jusqu'à 19 heures.
Repas : poulet grillé,frites, à la lanchonete du coin (20000 cz).

On fait un tour à l'av. Rio Branco, il y a des gens qui dansent serré-serré.

On est au lit à 23 hres.

Mercredi 12 Février 1986 - Jour 24

RIO DE JANEIRO

Je me réveille à 9h30 en catastrophe pour prendre le petit déjeuner.

Ensuite, départ illico pour la plage. Ipanema, la plage est sale et plein de détritus.
J'y reste de 11h15 à 13h15.

Je prends un bus pour m'en retourner. Il tombe une pluie averse. On revient trempés à 16 hres.

On ressort à 17h et il re-pleut au bout de quelques minutes.

Soir : On a décidé d'aller à la Scala. c'est une salle de concert située dans le quartier de Leblon, du genre Casino de Paris, avec de somptueuses danseuses en costumes de carnaval.

Rendez-vous à 21h30. Le bus vient nous chercher.
On traverse Rio by-night... pain de sucre...

Spectacle de 23h15 à 1h15 du matin.

On est à 2h15 à l'hôtel.

Jeudi 13 Février 1986 - Jour 25

RIO DE JANEIRO

Petit réveil à 8h45, petit déjeuner.

Départ pour shopping. Rio Sul décevant. C'est très cher et étouffant. On mange un burger le midi.
Puis on suit la Senhora de Copacabana. C'est bien mieux.
Jusqu'à 19 hres et à 19h hres on prend un bus direction Praça Quinze.

Le soir, j'ai mangé seule à la lanchonette : poulet frites et bière pour 28 000 cz.

Vendredi 14 Février 1986 - Jour 26

Excursion à PARATY

En minibus, quatre heures de route.
On s'arrête à Jaconum sur la route, direction Angra dos Reis, puis Paraty.

Côte magnifique. C'est une magnifique petite ville coloniale. On prend un bain.

Paraty

La ville a été fondée en 1667 autour de l'église de Nossa Senhora dos Remédios, sa sainte patronne. Elle avait une grande importance économique en raison des moulins à canne à sucre (il y en avait plus de 250).

Au 18 ème siècle, Paraty s'est imposée comme un port important par lequel transitaient l'or et les pierres précieuses expédiés au Portugal depuis le Minas Gerais. Cependant, avec la construction d'une nouvelle route sur l'Estrada Real, menant directement à Rio de Janeiro, la ville s'est isolée économiquement.

Après l'ouverture de la route Paraty-Cunha, et surtout après la construction de la route Rio-Santos dans les années 1970, Paraty est devenue un pôle touristique national et international, en raison de son bon état de conservation et grâce à ses beautés naturelles.

Le centre historique de Paraty remonte aux années 1820. La marche dans le centre historique de Paraty est lente en raison des pierres "pés-de-moleque" dans ses rues.

A partir de 1760, l'amélioration des voies publiques devient nécessaire, car avec le flux constant de personnes et d'animaux, le transport des marchandises était entravé par des fondrières, des trous et de la poussière, nuisant à tout le monde. Et pour résoudre ce problème, les villes ont commencé à recevoir du pavage dans leurs rues boueuses et poussiéreuses, qui au fil du temps, ont été appelées "pés de moleque".

Ce type de chaussée était courant en Europe et a été introduit par les Portugais au Brésil colonial. Les pierres venaient du Portugal, sur les bateaux et les rues des villes côtières comme Rio de Janeiro, Paraty, Salvador, Porto Seguro, Santos, etc. recevaient ce type de pavage.

Le pavage était nécessaire pour éviter que les troupes avec leurs chariots, mules et chevaux remplis d'or, de diamants, de café et de denrées alimentaires ne s'enlisent les jours de pluie ou soulèvent de la poussière les jours secs, ce qui gênait les habitants des manoirs et les piétons.

Les voitures ne peuvent circuler que dans les rues qui bordent le Centre.

https://paraty.com.br

Dans le centre historique, il y a 4 églises coloniales, et l'église de Santa Rita abrite le musée d'art sacré de Paraty.

Il pleut dans l'après-midi.

On est de retour à 21 hres. J'ai pas mangé.

Samedi 15 Février 1986 - Jour 27

RIO DE JANEIRO

Matin : courses dans le quartier. Mais comme le temps se lève vite, on décide très vite d'aller au Corcovado.

Un problème pour changer de l'argent.
Puis feijoada.

Puis le temps se couvre. On fait des courses un peu dans Copacabana.

On prend le bus jusqu'au Pão de Açucar. Mais ça va pleuvoir. Je descends à Rio Sul.
Il est 17 hres. Je ne sors qu'à 19 hres et il pleut toujours !

On prend le bus 472 pour la Praça Quinze. Heureusement je descends à temps.

J'ai pas mangé.

Dimanche 16 Février 1986 - Jour 28

RIO DE JANEIRO

Pão de Açucar en bus 107 avec Tony. Puis à pied jusqu'à l'hôtel.

Notre vol pour Paris part à 23 hres.

Lundi 17 Février 1986 - Jour 29

Arrivée à Paris.